Un mot de bienvenue (et l’histoire d’un dessin bien spécial…)
Bienvenue sur mon site web! J’ai réveillé ce blog pour lui donner une nouvelle raison d’être cette année. Je m’en servirai pour vous présenter mes projets. Je continuerai de publier mes dessins sur ma page Facebook, bien sûr, mais je garderai le meilleur ici, pour les plus curieux d’entre vous. J’y prendrai le temps de vous dire pourquoi j’ai souhaité dessiner ce que j’ai dessiné, pourquoi j’ai décidé d’écrire ce que j’ai écrit… Il y a plusieurs personnes qui m’ont dit aimer que je leur raconte ces détails, ces à-côtés, et ça me réjouit car j’aime aussi les lire chez les autres. J’aime me promener sur des blogs, découvrir les gens par leurs passions, leurs créations, par ce qui leur tient vraiment à cœur… Ce sont dans ces moments qu’ils entrent vraiment dans le mien.
J’ai attendu un peu avant de publier ceci… J’avais besoin d’une pause.
Je préférais attendre avant d’écrire à nouveau car je ne souhaitais pas faire semblant en quoi que ce soit dans mes écrits. 2022 fut difficile pour moi et je ne me suis pas amusée comme je l’aurais voulu. J’ai eu un petit regain créatif (et lumineux) vers la fin de l’année et j’ai donné ce qu’il me restait dans l’autopublication d’un premier livre. Je suis heureuse de l’avoir fait, ne serait-ce que pour l’expérience que j’en ressors et les beaux commentaires que j’ai reçus. (Je vous en remercie beaucoup, ça m’a fait chaud au cœur. J’ai sorti ce petit livre très discrètement, quelques annonces autour de moi et sur Facebook, voilà… Il trainait déjà dans mes tiroirs dans sa version définitive depuis plus de cinq ans. J’ai écrit la majorité des textes qu’il contient il y a environ dix ans.)
J’ai crashé par la suite vers la mi-décembre parce que… Eh bien, parce que l’année 2022 fut ce qu’elle fut pour moi. Je commence tout juste à émerger et à y voir un peu plus clair. Je fus témoin de trop de noirceur autour de moi l’an passé. Vu la nature des évènements, il ne m’était pas souvent possible d’y échapper. Car même si on se fait dire «pense à toi», il y a des moments où, réalistement, on ne peut pas tant penser à soi. Il faut d’abord passer au travers avec les autres qui les vivent avant de pouvoir penser à soi.
Visiblement, 2023 démarre sous de meilleurs auspices. Elle me donne de l’espoir et ce, même si tout semble aller au ralenti depuis quelques mois. Ça ne me parait pas naturel pour moi qui ai habituellement la tête pleine d’idées. Par moments, il me semble même avoir oublié qui je suis et je cherche à m’en rappeler… Mais je sais aussi que les moments dans ma vie où j’ai senti cette sorte de confusion furent aussi ceux par lesquels le changement arrivait, et c’est pourquoi j’ai confiance. J’aime le changement, les recommencements, les débuts, l’inconfort qui les caractérise. Bref, j’ai commencé 2023 avec quelques objectifs en tête – au dessin et au sport, je rajoute la musique et ce blog – en laissant de la place aux belles surprises qui se présenteront.
Pour terminer, voici l’histoire d’un dessin bien spécial.
L’an passé, on m’a demandé si je pouvais dessiner cette jolie petite chienne afin de donner ce dessin en cadeau à son propriétaire; le petit animal était décédé et son ancien maitre s’en souvenait avec beaucoup de nostalgie. Je ne prends habituellement pas de commandes de dessin mais j’ai accepté celle-ci. L’histoire derrière me touchait beaucoup. La personne qui m’a parlé de ce projet a dû attendre un long moment avant que je ne lui remette le dessin terminé, hélas, car comme je le disais plus haut, 2022 s’est abattue sur moi. Ceci dit, j’ai réussi à lui remettre le dessin avant la fin de l’année. J’ai eu un retour bien émouvant à ce sujet : celui qui reçut le dessin en fut ému aux larmes. Ce fut un beau moment pour cette famille.
J’aime les expériences que mes œuvres me font vivre et font vivre aux autres… Comme celle-ci qu’on a eu la gentillesse de me raconter.
Je tente désormais d’aborder l’art en fonction des choses que je ressens moi-même en dessinant, et pour les souvenirs et émotions qui se déclenchent chez les autres. Mes intentions sont bien moins intellectuelles qu’avant – car elles le furent longtemps. Mais je sens aujourd’hui qu’il vaut mieux écouter les élans de mon cœur et le faire bien, tout simplement.
Sans penser trop loin et surtout, sans trop penser. J’y travaille…
Un jour, j’apprendrai bien à ne plus travailler.
Je vous retrouve ici dans deux semaines avec un nouveau dessin : un western…