Je fais partie du collectif de poésie Le Clan des Mots depuis 2017. Nous nous réunissons chaque mois pour des soirées de lectures de poésie.
Je suis collaboratrice spontanée pour le blog Le Cahier depuis août 2021.
Tout ce que tu redoutes
Viens, je t’y mènerai
Pour mourir encore et encore
Pour renaître chaque fois
Je ne promènerai pas les yeux
Pour le voir me guetter au loin
Je n’en ressens pas le besoin
Je sais déjà que nous sommes deux
Ton regard pur, couleur d’aurore
Encadré de tes longs cils
Cuivrés
J’y vois le fin fond de ton âme
Trésor
Il faut parfois aller très loin
Pour contempler l’extraordinaire
Se dévoiler, s’en excuser
Au garde-à-vous, se recentrer
Devoir se taire, se préserver
Concentré de femme
Je n’étais pas à ta hauteur
J’aurais pu l’être une fois
Devant ta main tendue
Mais moi je t’ai dit non
Comme une goutte d’eau dans l’océan
Qui n’osait tenter un mouvement
De peur de dévier le courant
J’ai attendu le bon moment
En silence
Quelque chose avait changé ce jour-là. La meute l’appelait depuis l’aube et s’activait à flairer les pistes tapissant la neige dans l’espoir de le retrouver…
Chacun souhaite trouver grâce aux yeux de l’Éternel
Pour toucher au bonheur auquel il pense avoir droit
Dans cette vie cependant, rien n’est accidentel
Je sais que tu me cherches, car je te cherche aussi
Remué ciel et terre depuis des vies
J’ai hurlé à la lune comme tous les autres
Mais tu étais trop loin d’ici
Sur mon rocher, j’attends
J’y fuis de temps en temps
Je connais trop le sort des gens
Qui s’aventurent
Dans les déserts
À vous qui laissiez entendre à l’assemblée que votre fille vous considérait comme son héros : quelle charmante façon de nous faire comprendre en peu de mots que vous êtes un père et un homme extraordinaire.
Sentir la sève courir ses veines
Comme au printemps
Quand le soleil impose la vie
Le changement
Mon cher, je dois vous avouer
Que quelque chose en vous
M’a travaillé beaucoup
Vous êtes le genre de créature
Que j’aime avoir à mes genoux
Debout
Je suis encore debout
Je ne sais pas comment j’ai pu, j’ai su
Je suis, je suis encore debout