Sur mon rocher, j’attends
J’y fuis de temps en temps
Je connais trop le sort des gens
Qui s’aventurent
Dans les déserts
Ma liberté s’étend
Comme s’accumulent les ans
Les concessions n’ont plus leur place
Dans mes prières
Depuis longtemps
J’attends encore que quelqu’un veuille
Se dévoiler, me dérouter
Mais plus personne ne m’impressionne
Jamais personne ne m’impressionne
Mes héros ne sont plus
Ils se sont tous perdus
Mes héros ne sont plus…
L’ont-ils seulement été ?
Aux rêves dans le néant
Je préfère la lumière
Je laisserai aux autres la poussière
Les remords, regrets
Ordinaires
Et j’irai de l’avant
Chercher mon apaisement
Il semble que j’ai tant à apprendre
Par les petits
Par les géants