
Vous écrivez? Voici des idées pour vous réaliser à travers l’écriture.
Je tenais à écrire ce billet depuis longtemps… Car il y a des artistes plein·es de talent parmi nous qui écrivent – qui écrivent beaucoup, même. Mais voilà… Parfois, nous ne percevons pas encore *l’occasion* qui mènerait ce talent vers une direction précise ou un projet en particulier… Cela nous nous ferait pourtant évoluer bien plus vite dans notre relation avec l’écriture…
Je souhaite donc vous exposer ici plusieurs façons de faire vivre son écriture par le biais d’activités. J’espère secrètement que vous en ressortiez avec tout plein d’idées… Pour décoller! J’ai eu la chance de côtoyer moi-même quelques personnes qui m’ont inspirée au sujet de l’écriture en me faisant partageant simplement de nouvelles idées… Si je pouvais donner au suivant, j’en serais enchantée.
J’ai commencé par lister les façons par lesquelles il est possible d’explorer l’écriture. J’en suis arrivée à quatre grandes catégories :
- Écrire pour soi, pour se découvrir et/ou pour guérir
- Écrire pour jouer avec les mots et/ou créer l’occasion de partager avec d’autres
- Écrire pour donner le coup d’envoi à un vieux rêve (roman, essai, mémoires, etc.)
- Écrire pour le web et diffuser des idées
Ce sont ces idées que j’aimerais explorer avec vous, qui lisez ce billet de blog. Je vous invite à ouvrir un fichier bloc-note ou autre afin d’y écrire spontanément vos idées lorsque vous y serez invité·e.
(J’ai également accompagné ce billet de petites illustrations dignes des jeux Pictionnary ou Telestrations pour agrémenter votre lecture.) 😉
.
1. Écrire pour soi, pour se découvrir et/ou pour guérir

C’est par la tenue d’un journal, relativement tardive, que j’ai amorcé mon exploration dans l’univers de l’écriture. Je vous invite d’ailleurs à lire le billet de blog que j’avais écrit au sujet du journaling, car en le relisant, je me rends compte qu’il expose déjà bien des choses que je souhaitais écrire ici! Bref, on peut tenir un journal dans le but de garder une trace de ses journées, mais on peut tout aussi bien le faire pour se découvrir… Et même, dans certains cas, pour guérir. C’est ce qui m’est arrivé.
Un livre (extraordinaire!) m’a donné le déclic pour tenir mon journal : Libérez votre créativité par Julia Cameron. L’auteure propose des exercices sur 12 semaines pour nous faire explorer notre potentiel d’artiste… Les exercices varient, mais quelque chose revient jour après jour : les fameuses pages du matin. Voici donc le journal qui arrive dans notre vie! Sérieusement, ce sont ces pages qui m’ont le plus aidée. Je devrais m’y remettre… Bref, c’est un petit livre que je vous invite à vous procurer car je n’ai rien trouvé de plus complet en ce qui concernait une démarche alliant créativité et réflexions dans un journal. (J’ai découvert un magnifique résumé visuel de ce livre sur le blog de Goodie Mood.)
Voici quelques autres pistes pour démarrer votre journal :
- 5 raisons de tenir un Journal Intime (Blog N’oublie pas d’écrire!)
- 50 idées pour débuter un journal intime (Blog N’oublie pas d’écrire!)
Si cette façon d’aborder l’écriture vous parle, je vous invite à écrire (spontanément) en quoi cela vous intéresse.
.
2. Écrire pour jouer avec les mots et/ou créer l’occasion de partager avec d’autres

Peut-être auriez-vous envie de relever quelques défis littéraires et rencontrer par la même occasion d’autres passionné·es? C’est ce que j’ai fait en me lançant dans la lecture de poésie devant public. Je peux vous affirmer que cela a changé ma vie. J’y ai rencontré des gens extraordinaires et j’ai vécu des occasions et des bonheurs que je n’aurais jamais pu imaginer!
Alors je ne peux que vous inviter à saisir ces occasions qui vous feront rencontrer d’autres créateurs et créatrices comme vous. Je vous suggère de découvrir ces endroits comme spectateur ou spectatrice dans un premier temps, puis d’oser présenter votre imaginaire vous aussi lorsque vous sentirez que ce sera le bon moment.
Pensez aussi à participer aux concours d’écriture que vous voyez annoncés autour de vous. S’il s’agit d’un concours d’écriture dans votre région, on vous invitera généralement à une belle soirée de remise de prix, que vous remportiez un mention ou non : vous pourrez rencontrer d’autres personnes passionnées par l’écriture.
Finalement, les appels de textes. Au Québec, plusieurs revues littéraires lancent des appels de textes pour faire découvrir de nouveaux talents. Je vous invite à prendre le temps de vous familiariser avec ces revues et leurs auteur·es avant d’y envoyer vos textes.
Ateliers littéraires
- Aimeriez-vous rencontrer d’autres personnes partageant votre amour de la lecture?
- Aimeriez-vous assister à des conférences d’écrivain·es?
Quelques suggestions :
- Les activités organisées par les bibliothèques de votre région (conférences, clubs de lecture…)
- La page Facebook du Salon du livre de votre région est aussi un endroit où des activités littéraires seront affichées tout au long de l’année
Collectifs et soirées de diffusion
- Aimeriez-vous rencontrer de nouvelles personnes partageant votre passion pour l’écriture?
- Aimeriez-vous écrire sous contrainte de thèmes, de temps ou de styles?
- Est-ce que partager vos propres textes devant public vous semble une expérience intéressante? Seriez-vous prêt·e à vous lancer?
Quelques suggestions :
- Soirées micro ouvert de poésie, slam et autres
- Les collectifs d’artistes ouverts à tous, ayant un volet littéraire et produisant des soirées de diffusion
(Lancez-vous! Ils sont toujours heureux d’accueillir des nouveaux.)
Concours d’écriture et appels de texte
- Aimeriez-vous trouver des occasions d’améliorer votre plume?
- Aimeriez-vous écrire sur des thèmes et sujets précis afin de participer à des concours et/ou d’avoir la possibilité d’être publié·e dans une revue littéraire?
Quelques suggestions :
- Concours d’écriture organisés dans votre ville ou votre région
- Appels de texte en création littéraire (Revue Les Libraires)
- NaNoWriMo (National Novel Writing Month) (international)
- Appels à contributions littéraires (Groupe Facebook – prendre le temps de bien vérifier si les sources sont fiables)
Si cette façon d’aborder l’écriture vous parle, je vous invite à écrire (spontanément) en quoi cela vous intéresse.
.
3. Écrire pour donner le coup d’envoi à un vieux rêve (roman, essai, mémoires, etc.)

J’ai publié un recueil de poésie l’an passé et j’ai écrit un billet sur l’autopublication par la suite pour répondre aux questions qu’on me posait à ce sujet. Dernièrement, j’ai commencé à aider une personne (devenue amie depuis!) dans son processus d’autoédition, de la mise en page de ses documents jusqu’au dépôt légal de son livre. Un rêve s’était réalisé pour moi avec la parution de mon recueil, et un rêve est en train de se réaliser présentement pour cette personne.
Mon projet et le sien m’ont fait vivre tellement de beaux moments qu’il m’est impossible de ne pas vous inciter à réaliser ce rêve vous aussi. Ce que je tiens à vous dire, c’est que c’est possible. Vous pouvez tenir votre livre, votre œuvre, entre vos mains. Ce n’est pas seulement à la portée de quelques élu·es.
Bien sûr, si vous souhaitez passer par l’édition traditionnelle, il faudra faire preuve de patience, accepter de vivre des refus (ce qui est la norme dans le milieu de l’édition) et travailler fort à retravailler votre manuscrit pour l’améliorer jusqu’à ce qu’il soit accepté par un éditeur. Cela peut prendre quelques années, de nombreuses réécritures, des ateliers de perfectionnement, des rencontres avec un mentor et etc., mais les écrivain·es publié·es vous le diront : cela en vaut la peine.
Si vos ambitions ne portent pas vers la publication en maison d’édition mais plutôt vers le simple fait de tenir votre livre entre vos mains, je vous conseillerais à ce moment de passer par la case autopublication. Ce sera encore ici énormément de travail mais votre fierté sera tout aussi immense à la fin du processus.
Tout d’abord, avant de vous lancer :
- Avez-vous fait lire votre manuscrit à d’autres personnes pour avoir leurs commentaires, ou considérez-vous le faire? (Si ce n’est pas le cas, attendez que ce soit fait avant de vous lancer plus loin dans votre projet d’édition ou autoédition.)
- Êtes-vous prêt·e à sortir de votre zone de confort et à vous engager jusqu’à la fin de ce (gros) projet?
Édition traditionnelle
- Connaissez-vous les maisons d’éditions qui publient dans le style que vous écrivez? Connaissez-vous leur catalogue et leurs auteurs? Si ce n’est pas le cas, êtes-vous prêt·e à prendre le temps de vous familiariser avec ces maisons d’édition?
- Est-ce que vous vous renseignez tranquillement sur les meilleures façons de présenter un manuscrit à un éditeur?
- Est-ce que vous êtes prêt·e à retravailler votre manuscrit en profondeur si un éditeur vous en faisait la demande?
Autoédition
- Seriez-vous prêt·e à contacter une imprimerie ou un service clé en main pour aller de l’avant avec votre projet?
- Êtes-vous capable d’investir pour la concrétisation de votre projet? (Dans l’autoédition, l’auteur·e défraie tous les coûts).
- Par le biais de l’autoédition, est-ce que vous pourriez contribuer par votre talent au projet de quelqu’un qui vous est cher (exemples : aider un proche à écrire ses mémoires, rédiger une histoire pour y mettre en valeur les illustrations d’un enfant, etc.) ?
Si cette façon d’aborder l’écriture vous parle, je vous invite à écrire (spontanément) en quoi cela vous intéresse.
.
4. Écrire pour le web et diffuser des idées

Ce billet de blog entre justement dans cette catégorie! Personnellement, j’aime beaucoup écrire pour le web. Je le fais pour mon propre compte (sur ce blog) et comme vous l’avez déjà remarqué, j’écris ponctuellement en tant que collaboratrice sur un blog beaucoup plus connu (Le Cahier). Je vous invite d’ailleurs à jeter un œil sur quelques textes que j’ai pu y publier. (Le prochain est pour bientôt…)
Je vous invite à envoyer vos textes à un blog déjà bien en place qui accepte les collaborateurs bénévoles. Il s’agit d’une excellente façon de travailler sa plume, d’être lu et de contribuer à quelque chose de plus grand. (Vous pourrez voir s’ils recherchent des collaborateurs par leur page « Contact » ou encore, en faisant des recherches du type « devenir chroniqueur », « devenir collaborateur blog »…) Mais auparavant, prenez bien le temps de vous familiariser avec le blog qui vous intéresse, d’y connaitre les collaborateurs et collaboratrices, les sujets, la ligne éditoriale générale et les droits que vous conserverez vis-à-vis des textes qui y seront publiés.
Par la suite… Écrivez! Les textes écrits pour les blogs doivent habituellement faire entre 500 et 2000 mots selon les exigences du blog en question, ce qui fait qu’il est possible d’explorer un sujet en une ou plusieurs parties.
Ce qu’il y a de beau aussi avec tous ces textes qui seront publiés, c’est qu’ils vous constitueront tranquillement un portfolio auquel vous pourrez éventuellement référer les gens. Ces textes vous feront prendre de l’expérience et des habiletés à communiquer sur différents sujets. Cela peut devenir encore plus intéressant si vous songez à utiliser ces habitudes de rédaction de façon professionnelle dans un avenir plus ou moins rapproché.
Bref, dans tous les cas, il s’agit d’une expérience enrichissante que je vous invite à tenter.
Quelques questions à vous poser :
- Avez-vous un service ou un produit à faire connaitre, ou voulez-vous écrire des articles dans un but ludique?
- Souhaiteriez-vous vous adresser à une clientèle particulière ou au grand public?
- Quelles sont les thématiques qui vous intéressent le plus, que vous maitrisez et que vous vous souhaiteriez vulgariser?
- Quels sont vos blogs préférés, et pourquoi les aimez-vous ?
- Est-ce que l’idée de vous perfectionner dans le domaine de la rédaction web est quelque chose qui vous intéresse?
Quelques suggestions lecture web :
- Trois bonnes raisons de collaborer à un blogue (Blog Pige Québec)
- Comment le « guest blogging » m’a-t-il rapporté des contrats? (Blog Pige Québec)
Si cette façon d’aborder l’écriture vous parle, je vous invite à écrire (spontanément) en quoi cela vous intéresse.
.

Je vous invite à continuer vos recherches si vous vous sentez inspiré·e par ces quelques suggestions. Parfois, un simple courriel ou téléphone vous mettra en contact avec une personne ressource qui vous aidera à aller de l’avant dans une nouvelle aventure. N’oubliez pas qu’il est normal d’être débutant·e et de devoir se renseigner, d’observer et d’apprendre… On ne peut pas tout savoir, alors n’attendez pas d’avoir tout prêt pour vous lancer, car c’est « sur le tas » qu’on apprend le plus.
Pour terminer, je vous lancerais deux défis :
- celui de faire du point 1 une pratique vers laquelle vous reviendrez souvent;
- et celui de tenter une incursion dans une des activités décrites aux points 2, 3 ou 4 au cours des prochains mois. 😉
Sur ce, je vous souhaite de vivre beaucoup de beaux moments! (Et de vous faire de nouveaux amis durant le processus, car cela arrivera assurément… Cet aspect mériterait un billet de blog à lui seul.) ♥